Vous savez jamais je n’aurais cru m’adapter aussi vite mais c’était grâce a une personne. Cela faisait à peine une semaine que j’étais là et malgré le mal de ma famille loin de moi, alors que je n’avais jamais été séparé d’eux j’étais bien. C’est sur ce n’était pas la grande joie de fou, du genre j’aimerais aller faire la fête tous les soirs il y ‘avais la fatigue aussi mais au moins j’avais une amie. Quelqu’un sur qui compter, une jeune femme tout à fait charmante avec qui j’adorais être. On s’était rencontré y’a quelques temps et c’est vrai que ce fut une grande surprise de l’a retrouvé ici mais tout de suite tout redevint comme avant. Elle savait tout de moi, que ma famille me manquait que ma sœur Capricia était une peste. Vraiment tout !

Aujourd’hui c’était la fin de la semaine, et je n’avais pas fait grand-chose de ma journée a part travailler sur les cours avant même qu’ils commencent, j’avais reçut quelques appels de ma famille auxquels je n’avais même pas pris le temps de répondre je devais réviser. Mais une fois le soir arrivée, je n’en pouvais plus ma tête était pleine, prête à exploser ce n’était pas possible pour moi d’envisager une continuité. Je détachais mes long cheveux et me dirigeais vers la douche, je devais sortir de cette chambre. Ma colocataire n’était pas encore là elle avait bougé toute la journée enfin comme elle le souhaitait je m’en fichais un peu on se côtoyait à peine. Je crois l’avoir vu qu’une seule fois. Enfin bref, rapidement je pris une douche m’habilla et me prépara.

Je devais trouver quelque chose à faire, quelque chose d’intéressant, non pas que ma journée ne l’avais pas été j’avais étudié le droit, le commerce et la vente mais c’était bon j’en pouvais plus je devais m’aérer la tête. Je sortais donc de cette chambre si petite et décidais de prendre l’air. Je me mis à marcher dans le parc du bahut pendant au moins une heure, la nuit allais tomber le ciel était bleu foncé mais il faisait toujours aussi chaud. Mon petit haut noir était tout à fait approprié pour ce beau temps. Ce fut dans un grand moment de relaxation que j’aperçus au fond le stand de café ! Du café c’était une trop bonne idée. Et avec qui aurais-je envie de boire un café ? Erin bien sûr. Rapidement je me dirigeais vers la bas commandais deux café et prenais la route en direction de chez mon amie.

Elle n’habitait pas très loin, elle avait une chambre sur le campus elle aussi mais la chance qu’elle avait c’est qu’elle était toute seule. Ca devait être cool quand même. Au moins je pouvais aller la voir quand je le voulais. C’est vrai qu’on n’était pas vraiment du genre à être ami toute les deux, elle était populaire et moi pas du tout je préférais passer inaperçu que m’embêter avec les gens. En même temps j’accordais ma confiance très rarement alors il fallait y arriver. C’est vrai qu’avec Erin devant les gens on ne se calculait pas trop mais on aimait être ensemble après. Ce n’était pas genre on avait honte ou quoi c’est surtout pour ne pas faire parler les gens et parce que son cercle d’ami m’importe peu et m’énerve plus qu’autre chose.

Me voici arriver, devant le bâtiment, j’entrais alors et me dirigeais directement dans sa chambre. J’aurais pu faire le voyage les yeux fermé. Planté devant sa porte les deux cafés a la main et mon bouquin dans l’autre puisque jamais je ne me déplaçais sans bouquin. Doucement je me mis à frapper à la porte priant qu’elle soit là.

En fin de semaine, comme aujourd'hui, il n'y avait pas grand chose à faire sur le campus. Je devais surement faire partie de cette catégorie d'élèves à rêvasser, allongée sur son lit au lieu de réviser ne serait-ce qu'un peu avant la rentrée. En effet, c'est ce que je fis toute la journée. Bien évidemment, je pris le temps de manger mon petit-déjeuner sans oublier de déjeuner par la suite. Mais à part cela, je passais ma journée dans mon lit. Mon humble demeure depuis que j'ai quitté le cocon familial pour intégrer St Law'.

Ca fait maintenant un an et quelques que je suis dans cet établissement. Et je dois dire que les choses ont changé ainsi que les personnes. Beaucoup sont devenues meilleures et d'autres médiocres voire mauvaises. Quant à moi, je fais toujours partie des Cheerleaders et je n'échangerai ma place pour rien au monde avec quiconque. Ce haut statut, cette réputation que les gens avaient de moi m'importaient assez. Oui, j'aime beaucoup être au contact des gens, ce qui d'ailleurs est l'un de mes moteurs pour démarrer la journée. Bien sur, il m'arrive de me crêper le chignon avec certaines filles ou d'en arriver aux agressions verbales avec des garçons.. mais je m'abstenais d'aller bien plus loin histoire d'éviter des nez cassés ou un renvoi immédiat précoce. Je comptais encore profiter de ma "liberté" à St Law', en compagnie de ma petite soeur Elyana.

Oui, ma petite soeur a intégré elle aussi le lycée. D'ailleurs, on a eu la même idée en même temps je dois dire pour que l'on puisse se retrouver vu que c'est très difficile avec des parents divorcés, qui ne s'entendent pas vraiment. Les seules fois où l'on se voyait sans que personne n'ait son mot à dire c'étaient pendant les grandes vacances. On appréciait vraiment chaque instant, chaque seconde que l'on passait ensemble. Puis comme chaque chose de la vie, il y a cet au revoir qui fait mal. Mais bon, comme on le dit si bien. C'est la vie ! Et puis, avant d'accueillir ma petite soeur au lycée, je fis la rencontre d'une jeune fille de mon âge. Cette jeune fille s'appelle Carolyn mais j'aime la surnommer Caro'. C'est bien plus pratique et puis je trouve ce diminutif très mignon. Enfin bref, elle est à vrai dire tout mon contraire. Elle n'est pas populaire ou du moins, elle n'aime pas se retrouver devant tout le monde ou être pointé du doigt. Elle n'est pas non plus Cheerleader et se porte très bien.

Qui aurait cru que nous nous entendrions sans problème ? Bien évidemment, il nous a fallu un peu de temps pour apprendre à accepter le monde de chacune mais la vie fait tellement bien les choses des fois. Quelques mots échangés, des sourires amicaux et sincères, des confidences, bref une vraie amitié réciproque est née et j'en suis plus que ravie. Revenons à nos moutons ! Je me trouvais donc allongée sur mon lit, en train de rêvasser entourée de mes affaires non déballées. Effectivement, cela faisait plus d'une semaine aussi que j'avais retrouvé l'enceinte de l'établissement et pourtant, je n'ai pas touché à mes valises. Enfin, j'avais juste disposés ces dernières sur un coin de mon lit puis sur l'autre lit inoccupé. Pour l'instant, je n'avais aucun colocataire et j'en étais heureuse, je dois l'avouer. Le matin, je me réveillais toute seule sans avoir à me soucier de ce que ferait ma camarade de chambre et puis je n'ai jamais aimé qu'on m'observe pendant mon sommeil. Il m'arrivait de parler ou du moins, marmonner quelque chose d'incompréhensible.. tout cela dans mon sommeil. Je n'ai qu'une chose à dire à celle qui se jetterait à l'eau pour être ma coloc' : bon courage pour me supporter.

Par ailleurs, je mène une hygiène de vie assez stricte. Je me réveille à 7h pile, j'ouvre mes volets, je fais mon lit puis direction le petit coin toilettes avant de passer par la case douche commune. Ensuite, vers 7h15 je m'habille. A 7h30, je suis au taquet pour aller prendre mon petit déjeuner soit à la cafétéria du lycée soit dans un café en ville rapidement. Après tout cela, je suis à l'heure pour entamer la première heure de cours. On pourrait me prendre surement pour une folle ou je ne sais quoi, mais ma chère mère m'a habituée à ce rythme depuis le début de mon adolescence. Et je dois dire que cela me convient parfaitement, au moins je n'ai pas vraiment besoin d'un réveil gigantesque. Je suis un peu comme une machine mais bon, breffons.

Toujours perdue dans mes pensées, un bruit de porte se fit entendre. Je sortis sans problème de mon petit nuage puis allais ouvrir. Je ne m'attendais pas à ce que l'on me visite ce soir mais bon, ça se trouve c'est quelqu'un d'intéressant. Et c'est alors que je me retrouvais en face de Caro' tenant deux cafés dans ses mains avec son bouquin. Je lui fis un grand sourire puis lui fis signe de rentrer tout en refermant la porte derrière.

- Caro' comment tu vas ? lui dis-je. Ca fait plaisir de te voir ! Oui, Caro' c'est ma meilleure amie en fait. Je l'adore vraiment, elle est plus qu'adorable et gentille malgré nos différences. Avec elle, j'oublie un peu la personne que je suis devant les autres, celle qui est populaire et qui a souvent le regard sur elle quoi. - Assieds-toi ! lui lançais-je tout en pointant du doigt l'autre lit, après avoir déplacé les valises qui s'y trouvaient dans un coin. Puis je m'assieds à mon tour sur mon lit, attendant une réponse de sa part.

Après avoir fait entrer Caro' dans ma chambre, celle-ci me donna l'un des cafés qu'elle tenait à la main. Je lui fis un grand sourire de nouveau avant de lui lancer un merci gentiment. Ensuite, nous rejoignîmes chacune un lit puis entamâmes notre discussion. Parler avec Caro' est une chose qui me détend bien que des fois, les sujets abordés sont banales et simples quoi. On ne se prend pas trop la tête à vrai dire et j'adore ça. De plus, avec mes autres amis "populaires", ce n'est pas toujours le cas .. on est plutôt du genre à se parler froufrou avec les filles et puis un peu de x avec les garçons histoire de pimenter nos relations amicales quoi.

C'est alors que je regardais Caro' qui elle, regardait mon lit quelque peu défait. - Non tu ne me déranges pas du tout lui dis-je en gardant mon sourire. J'étais juste en train de rêvasser sur mon lit, ne sachant que faire depuis que je suis revenue à l'internat. Et puis, voilà quoi je n'ai fait que ça de ma journée comme mon lit le montre rajoutais-je en riant. Ah t'as entamé les révisions et cie ? Je sens que tu vas être plus que prête pour la rentrée !

Mes affaires n'étaient pas défaites, mon lit seul l'était et moi je n'avais rien fait de ma semaine. Je n'ai ni ouvert mes livres de cours qui étaient tassés dans un coin, derrière mon bureau ni mes cahiers de l'année dernière histoire de me remettre certains chapitres en tête.. Vraiment la flemme m'avait collé à la peau! Et puis en même temps, j'ai envie de dire que ça ne change pas de d'habitude mais bon, quand la rentrée sera entamée.. je serais toujours présente soit à la cafétéria soit à la bibliothèque pour réviser tranquillement, sinon je serais sur le terrain en train de danser quoi. Ma vie se résume à danser, étudier et dormir. Passionnant n'est-ce pas ?

Oui, je t'ai appelé hier soir pour te demander si t'étais libre pour sortir mais vu que je tombais sur ton répondeur, j'ai plutôt rejoins mon lit au lieu d'aller faire un tour en ville. Il y avait une soirée en boîte un peu plus tard dans la nuit et je voulais voir avec toi. Mais bon, c'est pas grave! J'ai bien dormi omettais-je.

En effet, la veille j'avais reçu une invitation par texto par un autre ami qu'il y avait une grande soirée en ville et que j'étais invitée. Bien sur, j'avais le droit de ramener une personne de mon choix et ce dernier se porta sur Caro', ma meilleure amie. Bien qu'elle ne soit pas adepte des sorties nocturnes assez fréquentes, je savais qu'elle ne me dirait pas non si je l'accompagnais. Mais là, vu qu'elle était plongée dans ses révisions.. ça tombait bien, j'avais la nuit pour dormir comme un bébé.

Puis Caro' déposa son bouquin à côté d'elle. Je jetais un oeil furtif depuis mon lit avant de lui demander ce que c'était. - C'est quoi comme livre ? Ma meilleure amie aimait beaucoup lire et c'est d'ailleurs une qualité chez elle qui m'impressionne. Elle n'est jamais seule, elle a tout le temps un livre avec elle. Pour ma part, lire est un plaisir mais je ne passerais pas ma vie la tête dans les livres, sachez-le. Je préfère m'adonner à la musique ou à la danse. Chacun son goût et sa passion !

Plus je fréquentais Erin plus je nous trouvais des choses en commun malgré notre milieu différent niveau caractère on se ressemblait un peu quand même. Ou peut être que vraiment les contraire s’attirent j’en sais rien mais je ne crois pas trop a cette phrase. J’aimais parler avec elle, malgré tout ce que je pouvais dire elle ne me jugeait pas elle restait gentille, avenante et compréhensive. Franchement c’était vraiment une bonne meilleure amie. Pas comme toutes ses filles que j’ai déjà vu afficher leurs amitié devant tous le monde mais derrière c’est les pire pestes du monde même de leurs amis elles peuvent parler sur leurs dos je trouve ça totalement incompréhensif c’est impossible d’être aussi mesquin dans la vie. Regardez nous avec Erin, je sais qu’on n’est pas du même monde et que ses amis ne m’aiment pas forcement mais je sais que même si ses copines de popularité parlaient de moi en mal elle me défendrait toujours quoi qu’il arrive. Comme je ferais pour elle si une de mes amis de lecture disais quoi que se soit.

« Non tu ne me déranges pas du tout, J'étais juste en train de rêvasser sur mon lit, ne sachant que faire depuis que je suis revenue à l'internat. Et puis, voilà quoi je n'ai fait que ça de ma journée comme mon lit le montre, Ah t'as entamé les révisions et Cie ? Je sens que tu vas être plus que prête pour la rentrée ! » M’annonça d’elle tout d’un coup. Au moins une chose de bien je ne l’a dérangeais pas. Elle le disait elle-même que son lit était défait, c’est vrai que ça m’étonnais d’elle elle était plutôt du genre à bouger partout et faire toujours quelques chose mais là non elle avait rêvassé. Elle devait vraiment s’ennuyer la pauvre je devais m’occuper d’elle. Elle comprit en voyant mon livre que j’avais alors entamé les révisions. Bien sur oh, tous le monde me connais j’étudie bien avant la rentré moi à peine les cours sont finis que j’ai déjà un bouquin d’ouvert.

- Bien sûr que oui je veux être sur d’être prête on sait jamais tu comprends. Annonçais-je. Heureusement que je ne te dérange pas, sa m’arrange je voulais passer te voir j’ai pensé a toi je me disais que tu devais terriblement t’ennuyer ici toute seule et j’avais raison.

Je lui faisais un grand sourire comme j’aimais lui faire surtout après avoir dit et constaté que j’avais raison. J’adorais avoir raison et bien sur j’avais souvent raison. Ma mère me disais toujours de ne pas faire ma grande parce que j’avais raison puisque parfois même la raison ne suffisais pas. C’est vrai qu’au début j’avais du mal à comprendre mais finalement avec le temps j’ai compris. Capricia qui avait toujours tord avais toujours tout alors que moi j’étais la petite surdoué de la famille et c’est tout. J’aurais peut être du faire plus de bêtises enfin bref. Revenons a ma meilleure amie qui avais l’air de penser a ses affaires, en même temps je crois qu’elle n’avait pas trop envie de faire sa rentré c’est bien pour ça que j’étais là : Lui remonter le moral.

« Oui, je t'ai appelé hier soir pour te demander si t'étais libre pour sortir mais vu que je tombais sur ton répondeur, j'ai plutôt rejoins mon lit au lieu d'aller faire un tour en ville. Il y avait une soirée en boîte un peu plus tard dans la nuit et je voulais voir avec toi. Mais bon, ce n’est pas grave! J'ai bien dormi. » Me dit t’elle. Oh lala une soirée, si elle savait ce que j’avais vraiment fait hier soir elle ne serait pas aussi joyeuse avec moi. Comme une con*e j’avais passé la soirée a remué dans la tête mes dernières grosses bêtises en tête si je devais le dire ou non. Je ne voulais pas voir Erin de peur de lui mentir mais je ne pouvais rien dire et qu’elle me parle d’hier soir me rendais un peu mal à l’aise. Devais je lui dire, au fait ma copine de toujours tu sais quoi j’ai couché avec le prof de math. Non ça ne se disait pas. J’esquissais un sourire rapide essayant de ne pas montrer mon gène et passais ma main derrière ma nuque en soupirant et en répondant.

- Oh et ben, ouais je révisais je suis désolé tu me connais hein comment je suis j’arrête jamais. T’aurais du y’aller sans moi quand même. D’habitude tu sors toujours et là on dirait une marmotte qui ne sort pas de sa grotte.


J’avais sauvé ma peau comme je le pouvais mais j’avais raison encore quand je disais que d’habitude elle sortait tous le temps et que le fait qu’elle ne sorte pas signifiait quelques choses. Peut être qu’en fait elle avait plus besoin de moi que je n’avais besoin de lui parler de ma gène alors je décidais de fermer ma bouche et faire comme si de rien ne s’était passé. Je lui souriais cette fois plus gentiment moins gêner puisqu’elle me demandait « C'est quoi comme livre ? ». Elle qui posais une question sur un livre, elle qui ne lisais pas beaucoup. Je me mis à rire devant sa question et répondit.

- La littérature au 17e siècle, c’est passionnant. Et toi alors tu fais quoi tu danse plus ?

Rien ne nous prédestinait à être les meilleures amies du monde, Caro' et moi. Et pourtant, la vie a permis que nous puissions nous entendre comme deux soeurs et nous comprendre surtout malgré nos différences. Et puis même si j'ai grandi dans une sorte de luxe total, j'ai quand même eu la chance de ne pas avoir la tête qui gonfle à chaque rencontre. Oui, l'argent peut rendre fou et d'ailleurs c'est un fait: l'argent peut facilement devenir le maître d'une vie humaine. La preuve ? Mon père à un certain moment de sa carrière. Brillant homme d'affaire, il avait eu une période où il ne pensait qu'à s'enrichir et avait délaissé ma petite soeur dans le sens où il ne faisait plus trop attention à elle quoi. Il rentrait de son boulot, restait cloitré dans son bureau toute la nuit puis en ressortait juste le lendemain matin pour préparer le petit déjeuner à Elyana. Puis quelques jours après, il ne fit que des visites rapides, un bisou et hop ma petite soeur ne le voyait plus vraiment. C'est malheureux ce que l'argent peut faire ! Il peut rendre heureux ou du moins, il contribue à un certain bonheur mais de l'autre côté, il est très destructeur aussi.

Entre Caro' et moi, c'était une amitié qui se basait sur une totale confiance, compréhension et sincérité en fait. Bien que ma personnalité ne colle pas vraiment avec la sienne, je ne sais comment mais on a trouvé un certain équilibre et ça me plaît assez. Des amies comme elle, je sais que je n'en ai pas deux. Je ne dis pas que les autres personnes de mon cercle d'amis ne sont pas de bons amis mais juste que Caro' est spéciale quoi. Bon, tout le monde est spécial mais ma meilleure amie a ce quelque chose qui n'existe pas chez les autres. J'apprécie beaucoup être entourée de mes autres amis mais c'est surtout les moments avec ma Caro' que j'adore ! Et tout le monde sait combien je l'apprécie cette fille. Quiconque oserait l'atteindre verbalement ou physiquement, aurait affaire à moi. Ma réputation de cheerleader confirmée et de bonne copine est une avantage quand on a besoin de se faire respecter sans trop nous ménager. Ca je ne vous dis pas le contraire.

C'est gentille à toi de penser à moi en venant me rendre visite lui lançais-je tout en la regardant amicalement. Et oui, heureusement que tu es venue sinon je serais encore perdue, noyée dans mes pensées, fruits de mon ennui total. Sinon, tu racontes quoi ?

Voir Caro' me faisait vraiment du bien et cela se ressentait dans ma manière de lui parler mais aussi de la regarder. En effet, elle m'avait sorti de ce trou infernal des pensées. J'aimais réfléchir, penser et tout ce qui touche à la conscience .. mais à mon stade là, c'était trop élevé. Il fallait que quelqu'un vienne me sortir de là et ce fut ma meilleure amie qui se pointa. MIRACLE ! J'allais pouvoir enfin me changer les idées rien qu'en conversant avec elle et j'appréciais, calmement ce moment en étant assise sur mon lit.

Oui d'habitude, je sors mais là sans toi je ne voulais pas lui lançais-je avec en riant doucement. Bon, dis-moi ce que t'as fait hier soir lol à part réviser. Je sais bien que t'es une élève studieuse mais quand même, te connaissant réviser toute une soirée c'est pas vraiment ta tasse de thé et encore moins avant la rentrée.

Oulala, je me mettais à parler comme ma mère lorsqu'elle avait découvert que ma petite soeur sortait avec un garçon plus âgé qu'elle pour la première fois. Elle ne le savait pas vraiment mais s'en est aperçue lorsqu'elle la vit en ville à Los Angeles, pendant qu'on rendait visite à papa de passage avec elle, accompagnée d'un charmant jeune homme qui devait avoir mon âge à peu près. Ma maman n'en fit pas une tonne mais elle souhaitait cependant être au courant de ce qui se passait pour ses filles, sa fille. Et bien évidemment, Elyana ne garda pas le secret très longtemps. Elle nous raconta en détail que c'était son premier amour et que ça devait faire plus de deux ans qu'ils étaient ensemble. D'ailleurs, je ne sais plus trop s'ils sont toujours ensemble maintenant.. je devrais l'appeler tiens.

Je commence la danse le jour de la rentrée lui répondis-je tout en m'allongeant sur le ventre, les jambes à moitié relevées enfin surtout mes pieds. Intéressant comme livre!

La danse ? C'est une chose qui m'accompagne depuis le ventre de ma mère d'après cette dernière. En effet, lorsque j'étais encore dans le placenta de ma maman, je bougeais sans cesse dès qu'il y avait de la musique. Ensuite à ma naissance, pour me faire pleurer histoire de dire que je suis vivante, les médecins ont mis de la musique aussi. Et puis j'ai grandi avec la musique dans la peau, la danse n'en est qu'une partie complémentaire. Petite, j'entamais cet art en commençant par le classique qui est la base de toutes les danses puis m'essayais à d'autres styles comme modern jazz, contemporain ou encore hip hop. Je passais énormément de temps dans les salles de danse de Los Angeles. J'ai rencontré pas mal de chorégraphes de stars mais préférais plutôt rester dans l'ombre jusqu'à aujourd'hui afin de me perfectionner encore un peu plus pour à la fin briller telle une étoile. Par ailleurs, je bus une gorgée du café que Caro' m'avait apporté à son arrivée devant ma chambre avant de la poser sur ma table.

On n’est pas belle là comme ça ? L’une en face de l’autre en train de discuter ? Je vous assure qu’en arrivant ici je n’aurais jamais pensé un jour être proche de cette fille, en plus il ne faut pas dire que dès le début on s’est entendu a merveille ça a mis du temps mais on a réussis et maintenant on adore être ensemble. Ce que j’avais tout de suite aimé chez Erin ? C’est que malgré les apparences on se ressemblait beaucoup, tout comme elle j’avais un papa plus qu’absent pour moi et pourtant j’avais tout ce que je voulais niveau matérielle. Mais elle comme moi pouvions comprendre que l’argent ne faisais pas l’amour et que l’amour d’un père était dix fois plus important qu’une poupée Barbie a mille dollars. On avait mis du temps à se confier l’une à l’autre mais on avait réussis et sans ça je pense qu’on ne serait pas là en train de boire un café et de se sourire mutuellement. Ce que j’ai tout de suite aimé aussi chez Erin, c’est qu’elle n’a pas cherché à cacher notre amitié elle l’a montré a tous le monde peut importe ce que les gens pensent. De toute façon les gens pensent toujours du bien d’Erin et ils ont raison. Ce qui était marrant c’est qu’au début j’aurais pu devenir populaire comme elle, sortir avec ses supers copine mais tout cela ne m’a jamais intéressé et malgré mon amitié avec Erin je suis retombé dans l’ombre.

« C'est gentille à toi de penser à moi en venant me rendre visite, Et oui, heureusement que tu es venue sinon je serais encore perdue, noyée dans mes pensées, fruits de mon ennui total. Sinon, tu racontes quoi ? » Erin était souvent dans ses pensées et le mieux c’est qu’elle pensait bien elle n’était pas comme toute ses filles populaire et sans cervelle bien au contraire Erin était très intelligente enfin, si elle daignait ouvrir un livre parce que c’est vrai que pour l’a faire lire valais mieux se lever tôt, même très tôt. C’était tout à fait normal que je pense à elle et elle le savait mais toujours plein de gentillesse Erin le faisait remarquer. Et finalement elle me demanda quoi de neuf.

- Ne reste pas dans tes pensées, tu va te faire exploser la tête. Plaisantais-je. Et de neuf, ben rien de bien méchant, oh si on s’est engueuler ce matin avec Paige ! La catastrophe je ne te raconte pas ! et toi alors ?

Bien sur il fallait que je raconte ce passage de ma vie a ma meilleure amie ma grosse embrouille avec la rock star Paige Leyton qui partageais ma chambre bien sûr. Elle en avait bien de la chance Erin d’être seule dans sa chambre elle au moins n’avait pas tout ces problèmes mais bon d’ici là que quelqu’un vienne l’a rejoindre j’espérais quand même pour elle qu’elle tombe sur quelqu’un de plus ou moins bien.

« Oui d'habitude, je sors mais là sans toi je ne voulais pas. Bon, dis-moi ce que t'as fait hier soir lol à part réviser. Je sais bien que t'es une élève studieuse mais quand même, te connaissant réviser toute une soirée ce n’est pas vraiment ta tasse de thé et encore moins avant la rentrée. » Me dit t’elle, pour qu’elle ne veuille pas sortir je trouvais ça très bizarre, l’a connaissant elle adorait faire la fête c’est qu’elle devait être vraiment très fatiguée la pauvre. Mais en tout cas pas assez pour ne pas me poser des questions pièges. Elle avait raison, j’avais beau adoré réviser j’aimais arrêter parfois. Mais je ne pouvais pas lui dire la vérité, il ne fallait pas j’avais promis a Mr Kinney.

- Rien de bien intéressant, après ça je me suis allongé et j’ai essayé de dormir malgré le vacarme de Paige encore une fois !

Je ne l’a supportais vraiment pas celle là c’est sur. « Intéressant comme livre! » Me dit t’elle, bref sa voulais dire qu’elle n’avait aucune idée de ce que je voulais parler. Elle me faisait rire quand même a s’intéresser a ce genre de chose juste pour moi. Un peu comme je faisais pour elle, je ne connaissais strictement rien a la danse mais Erin m’avais initié et j’adorais la regarder danser, une vrai Barbie étoile. « Je commence la danse le jour de la rentrée ».

- Oh tu dois être pressé dis donc te connaissant. Tu va faire quoi cette année comme danse ? demandais je, en buvant une gorgé de café.