Eleonor B. O'Conor
Messages : 22 Date d'inscription : 26/06/2011
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| Sujet: Une matinée mouillée - Libre Mer 6 Juil - 20:04 | |
| Bonjour, mauvais jours. En effet cette journée qui aurait dû se dérouler sous un parfait soleil et en faveur d'Eléonor, mais le hasard en avait décidé tout autrement. Réveillé aux aurores par des filles qui ne trouvaient rien de mieux à faire que de hurler dans les couloirs des dortoirs à sept heures du matin. Pas calme pour un sous, c'est avec une fougue sans pareil qu'Eleonor était allée les faire déguerpir, avant de retourner se coucher. Tendue, voir très tendue, elle se recoucha pour finir par se relever une demi-heure plus tard. Etant seule dans sa chambre elle décida qu'utilisé toute l'eau chaude apprendrait sans doute à certaines des filles de St Lawrence qu'il y avait certaine chose à éviter quand Mademoiselle O'Conor était dans les parages.
Après une heure et demi de bain et la moitié de ses habits étalés sur son lit, elle se décida enfin pour un slim noir accompagné d'un haut turquoise assortis aux talons et d'un long gilet beige en sorte de laine. Maquillée, apprêtée, elle claque violemment la porte derrière elle avant de parcourir les longs couloirs de l'internat, talons claquant au sol ... Après tout il était presque dix heures elle pouvait bien s'accorder ce petit plaisir. Arrivée dehors qu'elle ne fut pas la surprise ! Non elle n'avait pas encore regardé le temps, non il était impossible qu'il fasse moche. Et pourtant, les gros nuages gris avaient considérablement refroidit l'atmosphère et la belle n'était pas habillée en conséquence, mais qu'importe, le shopping tenait chaud.
Attrapant un des premiers taxis qui passaient par là, il l'a conduisit sans détours au centre-ville. Commençant sa marche dans sa rue favorite, elle se mit à faire du lèche vitrine. Tout d'abord de bonne humeur, Eleonor déchanta très vite, la plupart des magasins étaient fermés pour cause d'inventaire et ceux qui restaient n'étaient soit pas son genre soit pas à la mode. Arrêtée à un Kiosque de rue elle acheta une revue sans intérêt ou les croustillants ragots de la haute société étaient divulgués sans retenues. C'est alors qu'une averse s'abattit violemment sur la ville. Elle fut tellement violente que personne ne réalisa sur le coup ce qu'il se passait. Eleonor se mit alors à courir aussi vite que ses talons pouvaient lui permettre et elle poussa la première porte qui s'ouvrit. Jetant son magasin dégoulinant dans le porte-parapluie, elle écarta les quelques cheveux qui étaient collés sur son visage. Gé-nial. Elle était désormait détrempée, dégoulinante, tremblante de froid et dans le seul endroit au monde ou elle ne supportait pas d'être enfermée : la librairie. Ses vieux meubles de bois, ses étagères entièrement remplis de livres à vous donner le vertige. Reprenant doucement ses esprits, elle resta plantée devant l'entrée hésitant entre retourner sous la pluie, ou s'asseoir et attendre ....
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