Comme on se retrouve [ Axel ]

Vous avez déjà regardez vous derrière vous en vous disant que les choses que vous aviez accomplis n'était que futile ? Vous êtes vous déjà dit que si certaines choses avaient été faites autrement toute votre vie que vous vivez en ce moment même aurait été totalement différente, peut être même qu'à ce moment-là vous n'en seriez pas là. Tout ceci s'appelle des regrets et dieu seul sait a quel point Jazzy en avait. Par exemple, elle regrettait de ne pas s'être posé avec quelqu'un. Certes elle avait eu Joshua a une époque, elle avait même porté son bébé, mais elle avait perdu les deux et jamais plus elle n'avait réussi à se mettre entière dans une relation. C'était cela son plus grands regrets, l'amour et la famille puisqu'aujourd'hui ce dont elle rêvait c'était d'avoir un enfant. Malheureusement il était un peu tard, le temps courrait après elle, elle voyait déjà des cheveux blancs dans sa glace lorsqu'elle se regardait le matin et cela avait le don de lui faire très peur. Ha, quand la vieillesse vous guette. Bien sûr pour son âge Jazzlyne avait de la chance c'était une jeune femme plutôt séduisante et bien conserver ce qui avait le don de lui ramener plein de garçons sur un plateau d'or, mais que pour une ou deux nuits pas plus. Mais elle en avait marre de ça, cela devait cesser.

Ce jour-là, elle avait rencontré plusieurs professeurs de la nouvelle école où elle enseignait. Mais beaucoup lui avait dit qu'elle n'avait pas vu les meilleures. Ils avaient l'air de tous se connaitre plus ou moins. Jazzlyne aussi en connaissait certains, bien avant la rentrée avait eu lieu une soirée avec tous les professeurs et certains élèves qui était l'année d'avant en dernière année tout ceci pour connaitre un peu l'école et tout ça. Bien sûr ce soir-là, Jazz avait rencontré un garçon et elle avait même couché avec mais bon elle ne l'avait jamais revue et en plus elle s'en fichait un peu. Enfin bref, toute la journée elle avait entendu les élèves parler de cette super fête foraine d'horreur, les choses qui faisaient peur, Jazz adorait ça mettait du piment dans les sentiments et les émotions des gens et quelle extase de regarder des gens voir peur. Pourtant, c'était elle-même une peureuse inégalable, mais elle essayait de passer outre. Pour ceci, le soir, à la fin des cours elle se dit que le mieux était surement d'aller y faire un tour. Elle était repassée rapidement à son appartement, avait mangé quelques bricoles vers 7 h 30, c'était doucher une nouvelle fois et avait enfilé une robe et ses talons. Toujours la classe la demoiselle, elle attrapa son sac à main et pris la voiture vers 9 h 00. Il faisait déjà presque nuit noire, Jazz ne mit pas longtemps à arriver, le parking était bondée. Elle gara sa voiture où elle le pouvait et commença à se promener dans cette fameuse foire, certes il y avait du monde et des manèges. Pas énormément le genre de Jazz, mais au moins ça l'a promenait. Elle regarda partout autour d'elle et admira un manège plutôt intriguant, une maison hantée qu'il fallait faire à pied. Pour rigoler, Jazz se dit que c'était le bon truc, elle entra donc dans la maison et commença à marcher, tout était sombre et elle ne voyait même pas où elle marchait. Elle se causa deux, trois frayeurs avec des hommes qui était déguisé en monstres et tout d'un coup une main se posa sur elle, elle hurla et se mit à courir dans un sens dont elle ne savait même pas lequel puisqu'il faisait noir. C'est là qu'elle rentra en plein dans quelqu'un et qu'elle se dit que c'était la dernière fois qu'elle faisait quelque chose comme ça. Elle leva la tête vers la personne dans laquelle elle s'était caché et bizarrement, elle le connaissait déjà.
- « Oh mon dieu, je suis tellement confuse. » S’exclama-t-elle.

Axel Von Hagman ne cherchait plus à se poser avec quelqu’un. Il avait déjà donné dans une relation sérieuse et ne songeait pas à recommencer de sitôt, restant quelque part, profondément blessé. Particulièrement aujourd’hui : cela faisait six ans jour pour jour que Quiterie avait quitté ce monde. Et il s’était promis de ne jamais se morfondre ce jour précisément. Il savait qu’elle n’aurait pas aimé le voir seul en train de ressasser le passé. Mais il n’y avait pas grand-chose de sensationnelle à faire aussi. Il avait donc commencé sa nouvelle journée de cours en tirant la gueule et en arborant de magnifiques cernes. La matinée se déroula sans aucun soucis, bien que les élèves étaient assez excités et avaient finalement décidé de débattre entre eux au lieu d’écouter son cours. Tant mieux, il pouvait dire ce qu’il voulait, personne ne s’en rendrait compte.

Ce n’est qu’à l’heure du repas qu’il comprit l’objet de toute cette excitation ambiante. Même les professeurs en parlaient entre eux –et certains étaient même encore plus heureux que les élèves- : la fête foraine. La seule chose qu’il lui vint à l’esprit fut « Quiterie adorait les fêtes foraines ». Il rapportait souvent un peu trop de choses à sa défunte femme, malgré qu’il fasse le nécessaire pour tenter de l’oublier et débuter une nouvelle vie –ce qui semblait assez compromis-. Il se dit que finalement, ce ne serait pas une si mauvaise idée d’y aller… ça lui changerait les idées.

Un groupe lui proposa même qu’il se joigne à eu en fin de soirée pour boire un verre par là. Il accepta sans pour autant demander l’heure du rendez-vous et le lieu. On verra bien.

Arrivée la fin de la journée, Axel rentra chez lui, pour se prendre une bonne douche et enfiler un simple jean et un t-shirt noir. Lorsqu’il eut fini de se préparer, il se fit un Black Russian et se posa devant la télévision, histoire de décompresser un peu. Ce n’est que quand la nuit tomba, qu’il se décida à rejoindre la fête foraine à moto. Il était environ 20h45. Il trouva à se garer sans soucis et se glissa dans la foule ambiante.

Il y avait beaucoup d’élèves à lui. C’était assez étrange pour certains de les voir en dehors des cours. Axel ne s’attarda pas, ne préférant pas entamer une discussion avec eux. Ils les voyaient assez comme ça dans la journée. C’est là qu’il remarqua une grande maison hantée au milieu des autres attractions. Ça c’était le bon plan pour se planquer. Un manège et il va définitivement se poser dans un bar, au moins il ne sera pas venu pour rien. Il prit un ticket et pénétra dans la maison.
Se fut comme retomber en enfance et il se surprit même à sursauter lorsque des types déguisés surgissaient au milieu du chemin en hurlant. Mais il fut encore plus étonné quand une jeune femme lui rentra dedans. Lui stoïque s’était simplement arrêté et avait baissé la tête pour observer la demoiselle qu’il avait reconnu lorsqu’un éclair avait illuminé la maison et par la même occasion révélé le visage de la jeune femme. En voilà une rencontre complètement fortuite. Leur histoire n’avait durée qu’une nuit il y a de ça deux mois au moins. Lorsqu’elle s’excusa, il esquissa un simple petit sourire restant tout de même très surpris de la trouver là.

Ca devrait aller je pense. En voilà une bien drôle de rencontre… Que fais-tu là?

La peur, la peur est un sentiment qu'on éprouve forcement une fois par jour. Jazzlyne avait du mal à comprendre ces personnes qui se forçaient à avoir peur, déjà les fois où elle avait peur dans la journée ne lui faisait guère plaisir alors elle n'irait pas chercher elle-même à se faire peur et lorsqu'elle avait peur à cause de quelqu'un alors là c'était le bouquet si vous vouliez voir Jazzlyne énervée au plus au point c'était ce qu'il fallait faire. Très peu de personnes s'y était risquée et ceux qui avaient essayé et bien aujourd'hui aucun ne fait encore partie de la vie de la jeune femme. Il y 'a toujours des choses qu'on n'aime pas et Jazz elle n'aimait pas la peur.
Mais bon, une fois n'était pas coutume dis t on non ? Cette fête foraine tournait vraiment autour de la peur, des monstres et tout ça. Au fond cela faisait bien rire la jolie rousse, mais si on creusait encore plus profond elle était terrifié de voir tous ces visages si moche et plein de sang. Non mais comment les gens pouvaient aimer ce genre de choses ? Comme les films d'horreur et tout ça ? Etant une femme plutôt ouverte, elle c'étaient décidée à tenter le coup et à rentrer dans un manège et comme une gourde elle n'avait pas pris celui qui était le moins impressionnant. Il y avait tellement d'élève qui y rentrait et qui en ressortait en bande en hurlant de rire et tout ça. Au fond Jazz trouvait ça stupide, mais elle aurait tellement aimé être aussi insouciante que tous ces jeunes. Mais c'était trop tard, aujourd'hui elle était adulte, elle avait des responsabilités et surtout elle avait toujours aussi peur.Alors que comme on le disait elle était rentrée dans le labyrinthe fantôme la jeune femme fut prise de panique. Dès le début ça faisait très peur, dès le début elle ne cessait de tourner la tête dans tous les sens évitant toutes ces personnes déguisée en personnage de films d'horreur qui essayaient de la toucher pour lui faire plutôt peur. Une chose était sur si l'un d'eux la surprenais vraiment beaucoup elle ne saurait se retenir de lui flanquer une bonne claque dans la tête tellement elle était stressé, tellement elle avait peur. Alors qu'elle s'avançait tremblante dans l'entre du démon, elle fut prise d'une grosse panique lorsque un de ses hommes déguisée la percuta de plein fouet. Les yeux totalement épouvanté, elle n'avait pas surmonté sa peur. Elle prit alors ses jambes à son coup et se mit à courir dans le sens inverse. C'est à ce moment-là qu'elle percuta de plein fouet un corps bien musclé. Rien qu'au toucher c'était un homme, c'était sur. Quelques secondes après Jazz se mit à avoir peur imaginons que c'était un de ses monstres ? Mais ne levant la tête elle s'aperçut qu'en fait non, c'était un homme normal et qui plus est un homme qu'elle connaissait très bien. Elle avait passé une nuit plutôt agitée avec lui quelques mois plus tôt. Bien sûr elle le reconnut et s'excusa quand a lui il l'a reconnu aussi. Il lui demanda alors ce qu'elle faisait là. Toujours coller à lui un peu trouillard la jeune femme se poussa finalement et s'excusa une nouvelle fois avant de répondre.
« Et bien je tente de sortir de ce cauchemar dans lequel je me suis empêtré et dont je flippe. Et toi alors Que fait tu ici ? »

Elle regarda alors autour d’elle, le manège n’était pas finis et d’autre personne passait, avait peur, rigolait. Jazz effleura la main du jeune homme pour lui faire signe d’avancer un peu pour ne pas gêner les autres et aussi parce qu’elle voulait sortir d’ici le plus vite possible. Un autre des hommes leurs fit peur, Jazz poussa un autre cri et finalement se tourna vers Axel la voix un peu tremblante.
« Comment tu va sinon ? »